On commençait à en avoir un peu ras le bol de se faire massacrer les vertèbres dans le Ducato, alors pour finir ce voyage en beauté, on s'est offert un petit tour en train au départ de Christchurch en direction des "Southern Alps", pour s'arrêter en plein milieu, à Arthur's Pass.
Il faut savoir qu'en Nouvelle Zélande, le train est un moyen de transport qui est devenu totalement obsolète en ce qui concerne le transport de voyageur. De plus, suite à une privatisation ratée, seules trois lignes voyageurs subsistent, dont celle-ci.
Le départ à donc lieu depuis la gare de Christchurch, qui n'est pas plus grande qu'une gare de RER (et encore).
Le train en lui-même est très confortable (il peut, étant donné le prix), et il est doté de grandes baies vitrées panoramiques.
Après quelques kilomètres dans les plaines du Canterbury, la Kiwi Rail nous fait un coup que la SNCF n'aurait pas reniée : la panne de motrice. Une motrice arrive donc de Chrichurch pour remorquer notre petit train-train, et puis zou !
Les paysages commencent à devenir intéressant dès que la ligne s'élève un peu :
Coucou
Après trois heures à se traîner à 60 km/h sur une voie unique en traction diesel, nous arrivons à Arthur's Pass :
A noter que la gare ne dispose d'aucun agent permanent, bien entendu.
Nous sommes accueilli par un hôte beau mais envahissant et chapardeur : le Kéa
La gare est au coeur du parc national du même nom, et de nombreuses randonnées de tous niveaux partent du village. Nous commençons l'une d'elle, qui serpente dans la forêt.
Sur le chemin, des petites chutes d'eau :
Nous continuons sur une autre randonnée, pour aller voir une cascade :
L'ascencion est courte mais violente, mais ça vaut la peine.
Sitôt montés, aussitôt on redescend :
Nous attendons notre train dans la salle d'attente de la gare, qui a une décoration assez pittoresque :
Le train arrive, on se croirait dans le grand Ouest américain, il y a 40 ans.
Les locomotives diesel sèment fureur et fumée sur leur (lent) passage :
La réservation est très "artisanale", le controleur a le listing papier des passagers et des places attribuées, et vérifie qui les individus sont bien à leurs places. Un groupe de français en a été pour ses frais, sous nos regards amusés.
Le train est d'un autre siècle, mais il a quelque chose de très intéressant (et qui serait totalement impossible en France pour des "raisons de sécurité" ) : un wagon ouvert duquel on voit tout. Rien n'empêche de sauter par dessus bord, mais c'est tant mieux, car du coup on peut faire de très jolies photos de Marie dans le vent :
Et tout un paquet d'autres photos très "Scenic" :
Voilà, un petit resto pour finir, et voilà pour aujourd'hui.
A... plus tard, en France certainement. Nous partons le 9 au matin ( bouhouhouhouhou)